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Europe et la liberté de religion: Home

Ce guide est une sélection de sources publiques et libres d’accès*

Europe et la liberté de religion 

@ RamoloTavani / Adobe Stock.

Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites. (…)

 

Livres électroniques

Podcasts

Guerres de religion ou conflit politique ?; Entretient avec Hugues Daussy; Storiavoce; Un podcast d'Histoire & Civilisations; 2018; 18:49

Histoire et religions; Storiavoce; Un podcast d'Histoire & Civilisation; Entretien avec Rémi Brague; 52:52

Liberté de conscience : histoire d’une notion et d’un droit; Dominique Avon; Annuaire de l'EPHE; Section des sciences religieuses; 2017; Volume 124; pp. 339-344

Le moment de rédaction de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH) fut celui de la recherche d’un consensus inédit entre hommes et femmes, venus de divers horizons, sur le terrain de principes mettant l’être humain au cœur d’une représentation du monde. Composée d’un préambule et de trente articles, la DUDH fut adoptée, sans vote négatif et avec huit abstentions, par les membres de l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948. Son article 18 se présentait comme suit.

 

L'invention des institutions de la liberté en Europe : fragmentation politique, fragmentation territoriale et religion; François Facchini; Économie appliquée : archives de l'Institut de science économique appliquée; 2008, Volume LVI; Numéro 1; pp.71-106

Cet article soutient que l'invention du capitalisme et la généralisation du marché sont nés en Europe parce que le territoire européen était fragmenté et favorable au polycentrisme et à la concurrence institutionnelle (1), mais aussi parce que l'Europe avait été unifié entre le V° et X° siècle par la religion chrétienne qui portait un rapport au monde favorable à la reconnaissance de l'éthique de la liberté qui est ici pensée comme la condition idéologique nécessaire au développement économique d'une nation (2).

L’émergence des notions de tolérance et de liberté religieuses dans l'antiquité chrétienne; Gabriella Aragione; Revue d'histoire et de philosophie religieuses; 2019; Volume 99; Numéro 3 

Au début de notre ère, les communautés chrétiennes se trouvent confrontées à des situations où le religieux génère des troubles. Théologiens et autorités politiques essayent de résoudre les conflits et de garantir un modus vivendi acceptable. Les notions de tolérance et de liberté religieuses émergent-elles alors ? On se propose ici de réfléchir à cette question controversée à partir de l’analyse des expressions censées véhiculer ces deux principes : tolerantia et libertas religionis.

De la tolérance à la liberté de religion: les pouvoirs face à la question protestante, France, 1685-1791; Luc Daireaux; Annales de Bretagne et des Pays de l’Ouest; 2018; Volume 125; Numéro 1; pp.59-70

Il s’agit ici d’interroger la tolérance non dans la seule perspective philosophique mais en termes juridiques et politiques. La communication revient sur le point de vue des autorités législatives et judiciaires françaises ainsi que sur le chemin, parfois sinueux, qui conduit au triomphe de la liberté de religion, dans le droit et la pratique, au tournant des années 1780-1790. Tout au long du xviiie siècle, confronté notamment à la persistance du protestantisme et à la multiplication des mariages et des enterrements illégaux, le pouvoir royal cherche à imaginer des solutions nouvelles, jusqu’au point de proposer un état civil pour les non catholiques, en 1787. La Révolution, sans épuiser le concept, renvoie cependant la tolérance au passé, celle d’une période sans liberté et sans égalité.

La liberté de religion dans le contexte du Traité de Lisbonne; Giorgio Feliciani; L'Année canonique; 2011; Volume liii; Numéro 1; pp.183-189

Pour affronter le thème proposé à l’attention de cette table ronde, il nous faut partir de l’article 10, n° 1 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, qui, on le sait, reconnaît à toute personne, sous le titre « Liberté de pensée, de conscience et de religion », le droit à telle liberté, en précisant que celui-ci « implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites ».

La liberté d’expression face aux sentiments religieux : approche européenne; Ruth Dijoux, Julie Desrosiers; Cahiers de droit; 2012; Volume 53; Numéro 4; pp.861-876

La confrontation de la liberté d’expression et de la liberté religieuse soulève de nombreuses tensions. Pour certains, il convient de favoriser la liberté d’expression, fondement même d’une démocratie. Pour d’autres, au contraire, il convient de protéger la liberté de religion particulièrement contre la liberté d’expression. Afin de solutionner ces oppositions et de trouver un équilibre entre les libertés visées, le choix opéré par la Cour européenne des droits de l’homme, savoir le contrôle de proportionnalité, apparaît comme une solution efficace.

Liberté religieuse contre liberté d’expression? Pressions de conformité et rhétorique politiquement correcte; Guy Haarscher; Revue du droit des religions; 2020; Volume 10; pp.33-53

Les dangers que court la liberté d’expression ne sont pas toujours liés à des attaques frontales, comme l’est l’accusation de blasphème. De plus en plus souvent, la rhétorique liberticide se présente comme une illustration de la défense des droits de l’homme. Ainsi la liberté religieuse, le refus du discours de haine et le droit à la réputation (corrélatif de la notion de diffamation) – pour ne citer que ces trois notions – peuvent-ils servir à une mise en danger de la liberté d’expression. Péril quasi invisible pour qui ne critique pas sérieusement les concepts utilisés, puisque le « vilain mot » de blasphème n’est plus prononcé et que des concepts très politiquement corrects viennent à sa place jouer le rôle de « censeurs » de l’expression libre. Je voudrais dans le présent article fournir quelques éléments de déconstruction de cette rhétorique périlleuse pour les libertés.

Sources plurilingues

Religious liberty and Economic prosperity: Four lessons From the pastAnthony Gill; John M. Owen; The Cato Journal; 2017: Volume 37; Issue 1; pp.115-134

Many political scientists and economists have argued that expanded civil liberties and general political freedom are conducive to economic growth (e.g., Smith [1776] 1976; North, Wallis, and Weingast 2009). One subset of these civil liberties—religious freedom—is frequently neglected in such discussions, with scholars tending to focus on the rights of private property ownership, contracting, assembly, and access to political decisionmaking. Religious liberty is often seen as an isolated freedom that directly impacts parishioners and clerics but has little spillover effects on the general economy or society. But can the right to worship freely also have positive consequences for economic growth? A casual glance suggests nations that have developed strong legal guarantees of religious freedom (and a concomitant culture of religious toleration) are also ones that have had long-term sustained economic growth? A casual glance suggests nations that have developed strong legal guarantees of religious freedom (and a concomitant culture of religious toleration) are also ones that have had long-term sustained economic growth (Grim and Finke 2011).

Religion and Discrimination: A Review Essay of Persecution and Toleration: The Long Road to Religious Freedom; SriyaI Iyer, Journal of Economic Literature; 2022; Volume 60; Issue 1; pp.256-278

Noel D. Johnson and Mark Koyama’s book, Persecution and Toleration: The Long Road to Religious Freedom, examines the links between religion, state action, and the development of liberalism in medieval Europe. It discusses a model of “conditional toleration”; how the interaction between religion and state influences persecution and discrimination against minorities; and how religious freedom eventually paved the way for scientific advances, liberalism, and economic growth. It tackles issues such as fiscal capacity, anti-Semitism in Europe, plagues including the Black Death, heresy in the Spanish Inquisition, witchcraft trials, the Holocaust, climate shocks, and the growth of cities with emergent religious minorities. It discusses these issues for a range of countries in medieval Europe, providing rich historical detail and interpretive depth for its main argument. This is a deeply evocative book that makes an important contribution to the new economics of religion. Carefully researched and thoughtfully crafted, the themes it discusses and the ideas it raises have relevance not only for medieval European societies, with which it is principally concerned, but also for contemporary economies everywhere.

The Legal Status of Religious Minorities in the Euro-Mediterranean World (RELMIN)John Tolan; Approaches to Comparison in Medieval Studies; Medieval Worlds; 2015; Volume 1; pp.148-166

One of the key challenges facing Europe since the end of the Second World War has been to confirm and protect the rights of minority religious groups: Jews in particular, but also Catholics or Protestants (in countries where one or the other group is a minority) and members of other religions who have immigrated into the European Union: Muslims, Buddhists, Hindus, Sikhs and others. (…)The issues of religious diversity and of the regulation of pluralistic European societies are not new. On the contrary, religious diversity in Europe is grounded in the practice of Christian and Muslim states of the European Middle Ages. In the Christian Roman Empire of the fifth and sixth centuries, emperors banned paganism yet allowed Jews limited freedoms, creating a protected but subordinate status for the empire's Jewish subjects. In the wake of the Muslim conquests of much of the former Roman/Byzantine Empire, Muslim rulers accorded to Jews and Christians the status of dhimmīs, protected minorities that enjoyed broad religious freedoms and judicial autonomy, but whose social and political status was inferior to that of Muslims. In Christian kingdoms of medieval Europe, Jews (and in some cases Muslims) were accepted as subordinate minorities who could maintain their synagogues and mosques and openly practice their religions. Towards the end of the Middle Ages, the status of these religious minorities became increasingly precarious in many European states (...).

European and American Models of Religious Freedom: Berkley Center; 1:48
Les débats de l'ULB : L'Europe aime-t-elle les religions ?; ULB TV; 2018; 1:31:36

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