

Les partis politiques jouent un rôle essentiel dans la démocratie représentative, en créant un lien direct entre les individus et le système politique.
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L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) est une organisation internationale qui œuvre pour la mise en place de politiques meilleures pour une vie meilleure. Notre objectif est de promouvoir des politiques publiques qui favorisent la prospérité, l’égalité des chances et le bien-être pour tous. (...)
Conseil de l'Europe - Commission de Venise
La Commission européenne pour la démocratie par le droit - plus connue sous le nom de Commission de Venise, ville où elle se réunit, - est un organe consultatif du Conseil de l’Europe sur les questions constitutionnelles. La mission de la Commission de Venise du Conseil de l’Europe est de procurer des conseils juridiques à ses États membres et, en particulier, d’aider ceux qui souhaitent mettre leurs structures juridiques et institutionnelles en conformité avec les normes et l'expérience internationales en matière de démocratie, de droits humains et de prééminence du droit.
Perspective Monde; École de politique appliquée, Faculté des lettres et sciences humaines, Université de Sherbrooke, Québec, Canada
Les partis et l’Europe: Européanisation des programmes ou nationalisation des enjeux européens?; Emiliano Grossman, Simon Persico, Isabelle Guinaudeau; Politique européenne; 2019; Volume 64; Numéro 2; pp. 56-85
Cet article s’interroge sur l’Européanisation de la compétition partisane. Depuis les années 1990, des débats ont émergé concernant l’effet de l’intégration européenne sur la vie politique nationale. Pendant longtemps, ces effets ont été considérés comme faibles, les clivages politiques nationaux parvenant à absorber les questions européennes dans le clivage gauche droite. Nous revenons ici sur ce débat en examinant la politisation des enjeux européens à travers leur traitement dans les programmes électoraux. Nous nous concentrons sur les programmes pour les élections législatives à partir d’un jeu de données nouveau relatif au profil thématique des discours programmatiques européens, constitués dans le cadre du Comparative Agendas Project. Nous montrons que l’hypothèse classique de l’absorption des enjeux européens par des clivages nationaux doit être modérée. Nos trois cas – l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni – illustrent en effet des modalités de politisation des enjeux européens assez contrastés, avec une part très variable des « enjeux constitutifs » liés à l’architecture et à la légitimité de l’UE par rapport aux enjeux d’action publique. Cette recherche exploratoire confirme donc l’importance d’une prise en compte de la substance des problèmes politisés en lien avec l’intégration européenne.
Systèmes partisans compétitifs. Quelle divergence entre Duverger et Sartori ?; Miroslav Novák; Revue française de science politique; 2015; Volume 65; Numéro 3; pp. 451-471
Ce texte réfute le « sens commun » selon lequel Duverger se contenterait d’une classification banale des systèmes partisans pluralistes (bipartisme-multipartisme). On montre ici, entre autres, que : 1/ dès 1951, Duverger propose une typologie plus raffinée des systèmes partisans qui ressemble à la typologie postérieure de Sartori ; 2/ à l’encontre de ce qu’affirme Hazan, la conception du « paradoxe du centre », formulée par Duverger dès 1951, est tout aussi « contre-intuitive » que la conception de Sartori ; 3/ à l’instar de Sartori, Duverger met l’accent sur le « fonctionnement » des systèmes partisans, mais Sartori a essayé de se démarquer de Duverger en assurant que son approche est profondément divergente ; 4/ il faut revoir nos schémas de l’évolution de la science politique et reconnaître l’apport fondamental de Duverger à la théorie des systèmes partisans.
Modes de scrutin et système de partis; Bernard Dolez, Annie Laurent; Pouvoirs; 2017; Volume 163; Numéro 4; pp. 55-69
Les conséquences des modes de scrutin sur le système partisan ne sauraient être réduites à l’impact de la formule électorale. Magnitude des circonscriptions, taille de l’assemblée et seuils électoraux jouent un rôle tout aussi important. Leurs effets varient, surtout, en fonction du contexte institutionnel et politique dans lequel ils s’insèrent et avec lequel ils interagissent. L’ingénierie électorale est un art qui ne saurait se résumer au débat « scrutin majoritaire » versus « représentation proportionnelle ».
L’argent en politique : Rémunération des élus et financements des partis en Europe; Frédéric Monier; Cahiers Jaurès; 2020; Volume 235-236; Numéro 1-2; pp. 3-13
L’introduction à ce dossier thématique sur la rémunération des élus constate que les enquêtes de première main, reposant sur des sources documentaires, font défaut dans la plupart des pays européens. La question, plus complexe que ce que l’on imagine, éclaire le rapport entre politique et argent, entre rémunération et projets démocratiques. Différentes configurations apparaissent. Dans le cas français, l’indemnité parlementaire créée en 1789, souvent caractérisée comme une norme démocratique, mérite une étude attentive, y compris en scrutant la genèse d’avantages matériels liés au mandat. Par contraste, la situation en Espagne est marquée par la prégnance d’une vision libérale et conservatrice de la fonction de député comme honneur. L’évolution amorcée au tout début du XIXe siècle, ensuite battue en brèche, ne put s’affirmer qu’avec la Deuxième République, après 1931. Enfin, l’étude du cas roumain montre une configuration différente : la rémunération des députés, instituée en 1866, n’y visait ni une plus grande ouverture des formes de sélection du personnel politique, ni la professionnalisation des acteurs. Il s’agissait plutôt d’un ressort financier « systémique ».
La droite radicale en Europe : acteurs, transformations et dynamiques électorales; Gilles Ivaldi; Matériaux pour l'histoire de notre temps; 2021; Volume 139-142; Numéro 1-4; pp. 16-22
Cet article propose une analyse de l’état des forces de la droite radicale européenne. Dans ses manifestations contemporaines, cette dernière s’impose bien au-delà des frontières de l’extrême-droite stricto sensu et il importe à ce titre de considérer les multiples recompositions à l’œuvre au sein de l’espace politique radical européen, ainsi que la variété d’itinéraires et de trajectoires qu’il est possible d’y discerner parmi les acteurs qui l’incarnent.
Partis de gouvernement et transformation des systèmes de clivages; Pierre Martin; Pouvoirs; 2021; Numéro 179; pp. 59-69
Si le déclin des partis de gouvernement en Europe occidentale depuis les années 1970 est pour une part lié à l’apparition de nouveaux enjeux et de nouveaux clivages, il résulte principalement du recul de la croissance économique, de l’augmentation des attentes de la population envers l’État et du développement de comportements contestataires. Ces transformations économiques et sociales ont fortement affaibli la capacité des gouvernants à prendre des décisions légitimes aux yeux des citoyens.
Les Verts allemands, un nouveau parti de rassemblement ?; Annette Lensing; Institut français des relations internationales; Notes de l’Ifri : Notes du Cerfa numéro 158; 2021
Les membres du Parlement européen siègent au sein de groupes politiques – ils ne sont pas organisés par nationalité, mais en fonction de leurs affinités politiques. Il y a actuellement 7 groupes politiques au Parlement européen.
Partis politiques européens: statut et financement; María Díaz Crego; Service de recherche pour les députés; EPRS En bref; novembre 2021
Lors de la session plénière de novembre I, le Parlement doit voter un rapport d’exécution concernant le règlement relatif au statut et au financement des partis politiques européens et des fondations politiques européennes. Le Parlement doit publier un rapport sur l’application du règlement et, le cas échéant, proposer des modifications à celui-ci au plus tard le 31 décembre 2021, puis tous les cinq ans. La Commission est également tenue de présenter un rapport parallèle sur l’application du règlement ainsi que, le cas échéant, une proposition législative visant à modifier le règlement actuel, et ce en novembre 2021.
Réglementation concernant les groupes politiques au Parlement européen; Laura Tilindyte; EPRS en bref; juin 2019
Les députés au Parlement européen peuvent former des groupes politiques, qui s’organisent non selon la nationalité, mais selon l’affiliation politique. Depuis les premières élections directes de 1979, le nombre de groupes politiques a oscillé entre sept et dix. À la suite des élections de 2019, le nombre, la taille et la composition des groupes politiques devraient continuer à varier en raison de la dissolution éventuelle de certains d’entre eux ou, à l’inverse, de la création de nouveaux groupes. Le nombre minimal de députés nécessaires pour constituer un groupe politique est de vingt-cinq, qui doivent être élus dans au moins un quart des États membres (soit, à l’heure actuelle, sept États membres). Les députés qui n’appartiennent à aucun groupe politique sont qualifiés de «députés non inscrits». Bien que les groupes politiques jouent un rôle très important dans la vie du Parlement, les députés au Parlement européen, qu’ils agissent seuls ou de concert, disposent eux aussi de nombreux droits, y compris en ce qui concerne l’exercice d’un contrôle sur d’autres institutions de l’Union, notamment la Commission. Toutefois, l’appartenance à un groupe politique revêt une importance particulière pour ce qui concerne la répartition des postes clés au sein des structures politiques et organisationnelles du Parlement, comme les présidences des commissions et des délégations et les mandats de rapporteur sur les dossiers importants. De plus, les groupes politiques reçoivent un financement plus important pour leur personnel et leurs activités parlementaires que les députés non inscrits. Le financement des groupes politiques est toutefois distinct du financement accordé aux partis et fondations politiques européens qui, s’ils se conforment à l’exigence de s’enregistrer en tant que tels, peuvent demander un financement au Parlement européen.
Plan d’action pour la démocratie européenne
Dans une démocratie saine et prospère, les citoyens peuvent exprimer librement leur point de vue, choisir leurs responsables politiques et donner leur avis sur leur avenir. La démocratie dans l’UE est confrontée à des défis allant de la montée des extrémismes aux ingérences dans les élections, en passant par la diffusion d’informations manipulatrices et des menaces à l’encontre de journalistes. Les citoyens doivent pouvoir faire des choix électoraux dans un espace public où différents points de vue peuvent s'exprimer librement. [...]
Droits électoraux et participation démocratique
Les règles de l'UE relatives au renforcement de la démocratie contribuent à promouvoir des élections libres et équitables, à rendre le financement des partis politiques plus transparent et à renforcer les droits électoraux.
L’Autorité pour les partis politiques européens et les fondations politiques européennes a été instituée à des fins d’enregistrement, de contrôle et de sanction des partis politiques européens et des fondations politiques européennes conformément au règlement (UE, Euratom) nº 1141/2014 du Parlement européen et du Conseil du 22 octobre 2014 relatif au statut et au financement des partis politiques européens et des fondations politiques européennes.
The Mobilizing Effect of Party System Polarization. Evidence From Europe; Fabio Ellger; Comparative political studies; 2024-07; Volume 57; Issue 8; pp.1310-1338
Does party system polarization mobilize voters? Polarization is increasingly shaping democratic competition across Europe. While often perceived to be negative, polarization can be an effective remedy against voter disengagement. This paper investigates two distinct, but often conflated mechanisms, which could explain why polarization leads to mobilization. Spatial polarization of parties diversifies electoral options at the ballot, while affective polarization mobilizes based on emotional considerations.(…)
Are party families in Europe ideologically coherent today?; Nicolas de la Cerda, Jacob R. Gunderson; European journal of political research, 2024-08; Volume 63; Issue 3; pp.1208-1226
Researchers classify political parties into families by their shared cleavage origins. However, as parties have drifted from the original ideological commitments, it is unclear to what extent party families today can function as effective heuristics for shared positions. We propose an alternative way of classifying parties based solely on their ideological positions as one solution to this challenge.
Democracy and the Entanglement of Political Parties and the State: Party–State Relations in 20th-Century France, Italy, and Germany; P. (Pepijn) Corduwener; Comparative Political Studies; 2020; Volume 53; Issue 1; pp. 40-70
This article makes a plea for a historical turn in the study of party–state relations. Building on recent insights on the role of political parties in institution-making which have emerged in the historical sciences, it suggests that the deployment of a historical institutionalist perspective can tackle the difficulties in isolating the causal mechanisms and identifying empirical indicators of party–state entanglement, which stand at the foreground of political science studies into the contemporary crisis of democracy in the West. Based on a analysis of institutional reforms of party state relations such as party laws, constitutions, and electoral laws in France, Italy, and Germany over the course of the 20th century, this article demonstrates how, other than the democratic problem which it is considered to be today, the entanglement of party and state not only had long historical roots but also made a major contribution to the democratization of Europe.
All about the money? A cross-national study of parties’ relations with trade unions in 12 western democracies; Elin Haugsgjerd Allern et al.; Party Politics; 2019; pp. 1-52
This article examines political parties’ approach to trade unions and the role of private and public party finance in contemporary democracies. We suggest that both unions’ direct donations and states’ party finance regimes may account for variation in the strength of parties’ organizational links to unions. We investigate this argument with a new data set covering parties historically aligned with trade unions and union confederations in 12 mature democracies. Our empirical analysis provides support for the hypothesis that financial contributions are positively associated with stronger organizational links but also suggests that this relationship is constrained by the level of public subsidies and state regulation of donations. The findings point to the need for more research on how private and public money affects parties’ interactions with civil society actors.
Do political parties listen to the(ir) public? Public opinion–party linkage on specific policy issues; Jeroen Romeijn; Party Politics; 2020; Volume 26; Issue 4; pp. 426-436
Political parties are a crucial link between the public and policy outcomes. However, few studies have considered who political parties are responsive to when they take positions on specific policy proposals. This article explores the links between public opinion and the policy positions of political parties on 102 specific policy proposals in Germany using a novel application of multilevel regression with poststratification to estimate the policy preferences of party supporters. While there is a link between general public preferences and the positions of political parties, this connection weakens considerably once political parties are in government. In fact, the study shows that the link between party positions and general public opinion is severed once parties enter government, whereas it is only weakened in the case of party supporters. Finally, the article finds mixed evidence for differences between niche parties and mainstream parties.
Measuring Populism in Political Parties: Appraisal of a New Approach; Maurits J. Meijers, Andrej Zaslove; Comparative Political Studies; 2021; Volume 54; Issue 2; pp. 372-407
Populism has become a pervasive concept in political science research. However, a central and basic question remains unanswered: which European parties are more populist than others? Despite the increasing wealth of studies on populism in parties, we lack data that measures populism in political parties in a valid and precise manner, that recognizes that populism is constituted by multiple dimensions, and that ensures full coverage of all parties in Europe. In this article, we first appraise the weaknesses of existing approaches. (...)
Eurosceptic, polarized or undecided? How party politicization may shape the structure of public attitudes towards European integration; Morgan Le Corre Juratic, Mariana Carmo Duarte, Alban Versailles
In
The Politicization of the European Union: From Processes to Consequences
par
The Europeanization of Belgian parties: Both near and far?; Louise Hoon, Gilles Pittoors
In
Challenger Parties and Populism; Catherine E. De Vries, Sara B. Hobolt
In
No Money, No Party: The Role of Political Parties in Electoral Campaigns; Chiara Destri
In
Reconnecting European Political Parties with European Union Citizens; Steven van Hecke et al.; International Institute for Democracy and Electoral Assistance; International IDEA Discussion Paper 6; 2018
Créée en 1991, après la chute du mur de Berlin, reconnue d'utilité publique, la Fondation Robert Schuman œuvre en faveur de la construction européenne. Centre de recherche de référence, la Fondation développe des études sur l'Union européenne et ses politiques et en promeut le contenu en France, en Europe et à l'étranger. Elle provoque, enrichit et stimule le débat européen par la qualité de ses recherches, de ses publications et de ses conférences. Elle apporte une aide concrète aux nouvelles démocraties. (...)
Fondation pour l’innovation politique
Née en 2004, la Fondation pour l’innovation politique contribue au pluralisme de la pensée et au renouvellement du débat public. Elle s’inscrit dans une perspective libérale, progressiste et européenne.
Think tank européen fondé par Jacques Delors en 1996 dont l’objectif est de produire des analyses et des propositions destinées aux décideurs européens et aux citoyens, ainsi que de contribuer aux débats relatifs à l’Union européenne.
Partis politiques européens : Des objets politiques mal identifiés ?
par
Les partis politiques jouent un rôle central dans les démocraties libérales contemporaines : ce sont des courroies de transmission essentielles entre les citoyens et la prise de décision politique et de sélection des candidats. Vu leur rôle au niveau national, il n’est pas étonnant que l’on se soit tourné vers les partis politiques comme solution au déficit démocratique dont souffre l’Union européenne (UE).
Partis politiques européens : chantiers en cours; Radio France; Série de podcasts France Culture
Histoire des partis politiques; Radio France; Série de podcasts France Culture
Les partis européens : des objets politiques mal identifiés; Radio France; France Inter; 2023; 03:47
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